(J'ai enfin trouvé, pour la publication de mes

(J'ai enfin trouvé, pour la publication de mes messages, la possibilité d'en choisir la typographie et les formes ; je vais être plus à l'aise pour écrire ; les différentes formes de l'écrit correspondent un peu aux intonations du langage parlé.)

Dans le petit-jardin-triangulaire-nord-est, nous ne pouvons pas encore faire grand chose pour ne pas gêner le passage des engins du futur chantier ; en plus, il nous faudra importer de la terre quand la maison sera construite. Nous avions tout de même déjà planté une septantaine de plans divers pour constituer une haie — oranger du Mexique, viburnum, genêt, laurier rose, red wood, etc. — Au bord de la route la haie est bien droite et bien fournie, elle longe la clôture. L'autre partie, celle qui nous sépare d'une petite forêt de chênes et de chataigners est plus libre dans son alignement comme dans sa densité avec des « trous » qui seront autant de fenêtres ouvertes sur la forêt.
Durant la première semaine du mois de janvier, avec Matteo-notre-petit-fils-9-ans, nous avons planté dans l'angle forêt/route — l'endroit le plus élevé du terrain — une petite forêt de bouleaux.  Nous avions vu à Londres les jardins de l'esplanade devant la Tate Modern —  Herzog & Demeuron – face à la Tamise ; des petites forêts rectangulaires de jeunes bouleaux qui deviendront grands. C'est en pensant à H&D que nous avons choisi de planter des bouleaux mais sans garder la forme rectangulaire des parcelles de forêt — l'équerre versus le rhizome —.
Nous étions allés à Londres pour voir l'exposition de Velasquez. Elle était superbe.

Chère Emmanuelle,
                                   tu dis dans ton récent courrier que tu aimerais que la nouvelle année ne soit pas celle de la procrastination pour…etc etc. Qu'est-ce que ça veut dire ? j'ai pas trouvé dans le dictionnaire… mais je te crois sur parole et je l'espère aussi.
Je t'embrasse, chère Emmanuelle, et j'attends aussi malgré mon impatience proverbiale.
Alexandre