2OO tableaux

Chère Emmanuelle, nous réfléchissons, Maya et moi au temps et à l’espace (pardonne moi ces 2 gros mots) qu’il y aura nécessairement entre les anciens ateliers et les nouveaux, sachant qu’il y aura à peu près 250 grands tableaux à déplacer pour 6 mois (?) + du matériel et les tableaux récents, et qu’il n’est pas question que nous ne travaillions pas durant ce temps.
On pourra travailler dans notre maison, Maya dans la « galerie » en face de la cuisine et moi dans le salon, le matos dans la cabane d’Emmanuel, par ex ; ça marche difficilement mais ça peut marcher, y a pas de problème. Mais pour les tableaux ?
Plusieurs solutions :
— La location d’un garde meuble, avec le déménagement des tableaux, aller/retour + les assurances pour une valeur globale de 1 million d’euros (à la baisse). J’aurai le devis du garde meuble en fin de semaine. (Je ne le sens pas).
— la location d’un conteneur (240 x 240 x 600 cm). 250 € par mois et 500 € pour le transport aller/retour. (Je trouve très cher, entre 2 et 3000 €)
— L’achat du conteneur (on pourrait y stoker, le temps des travaux, les 4/5 des grands  tableaux — les plus petits seraient distribués dans la maison (chambre à coucher, chambre d’amis, salle de bain, chiottes…) —. Après le déménagement, le conteneur  pourrait servir de « cabane » de jardin. Je crois savoir qu’on peut construire une cabane d’au maximum 25 m2 sans permis de construire et le conteneur ferait 6 x 2,4m sur 2,4m de haut) ce qui correspondrait bien à l’usage qu’on en aura (peut-être un peu trop petite mais…) : quelques étagères, une table, et l’espace de mettre une tondeuse, une brouette et divers outils aratoires.
L’achat du conteneur serait moins cher que sa location.
C’est la solution que l’on préfère.
Seulement voilà, il serait un élément de l’architecture, à part entière, et là, tu as ton mot à dire… et on y tient… même si on a une petite idée… qui est ce quelle est, n’étant donc pas ce qu’elle n’est pas, so wie die Dinge liegen, liegen sie nicht wie sie nicht liegen.
Voilà où on en est sur la question… et il n’y a pas que des questions d’artchitecture dans la vie… bien que… va savoir… 

À bientôt. Alexandre